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Éphémoré explore l’entre-deux du regard. Ce lieu où l’image hésite entre apparition et effacement. À travers le filtre d’un tissu, d’un reflet ou d’une lumière, les photographies deviennent mémoire flottante, trace d’un instant qui refuse la netteté.

Mais sous cette surface trouble s’esquisse un autre récit : celui de douleurs tues, de peurs enfouies, de ses rêves qui tentent encore de traverser la brume. Chaque image devient un miroir intérieur, un espace où la perception rencontre l’émotion, où le monde extérieur se confond avec la vibration intime du vécu.

Éphémoré interroge ce que le regard retient et ce qu’il laisse s’effacer — la mémoire du visible, mais aussi celle du sensible, du rêve et de la douleur.